Des moyens adaptés aux objectifs

Le dispositif vise plusieurs objectifs :

  • Faire progresser la connaissance en matière de biodiversité ;
  • Apporter les éléments permettant l’élaboration et l’évaluation des plans, programmes et projets d’aménagement, ainsi que l’orientation des politiques publiques ;
  • Mettre à la disposition des citoyens les données naturalistes et des informations relatives à l’inventaire du patrimoine naturel à l’échelle du territoire ;
  • Permettre le rapportage des engagements européens & internationaux ;
  • Alimenter des indicateurs permettant le suivi de l’état de la biodiversité.

Pour les atteindre le SINP doit :

  • Fournir un cadre méthodologique de validation technique et scientifique de la donnée et des standards de format et des outils pour améliorer la cohérence, l’homogénéité des données et faciliter les échanges ;
  • Conforter le cadre juridique et déontologique des droits attachés aux données naturalistes ;
  • Animer le réseau des acteurs locaux produisant, gérant, traitant, valorisant ou diffusant la donnée naturaliste, afin de faciliter les échanges, le partage d’expérience et l’interopérabilité des outils  ;

La lettre d’information sur les activités nationales du SINP (LIANS) ! 

Une organisation à deux échelles

L’organisation nationale du SINP comprend :

Un comité de pilotage (COPIL) qui rassemble les principaux représentants nationaux des acteurs intervenant dans la production, la validation, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données. Il est présidé par le directeur de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

Une coordination scientifique et technique (CST), sur laquelle le COPIL s’appuie d’un point de vue scientifique et dont le secrétariat est assuré par l’UMS PatriNat.

Des groupes de travail (GT) qui élaborent notamment des outils (logiciels, sites internet, guides…), des méthodes, des référentiels et traitent des questions juridiques…

Une équipe projet assurant l’animation nationale en direction de différents réseaux : MER, TERRE, OUTREMER et producteurs de données nationales ou supra-régionales (ex : Office National des forêts – ONF).

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L’organisation du SINP Hauts-de-France s’articule autour de différents acteurs :

Un comité de pilotage dans le cadre de la Gouvernance Régionale de la Biodiversité (GRéB) qui associe la DREAL, le Conseil Régional (CR), les Agences de l’eau Artois-Picardie et Seine-Normandie et l’Office français de la biodiversité (OFB). Il a pour rôle de définir le programme et le fonctionnement régional en matière d’acquisition et de valorisation de la connaissance ;

Un groupe de travail SINP (GT SINP), lieu d’échange entre les différents partenaires dont les gestionnaires des plateformes thématiques, les membres du Copil, et d’autre acteurs de l’acquisition de la connaissance ;

La DREAL, coordinateur du SINP en région et assurant le lien avec le niveau national ;

Trois pôles thématiques, en charge notamment de la gestion et la validation des données, de l’animation de quatre outils régionaux de collecte et de diffusion des données :

¤ Flore et Habitats avec pour référent le Conservatoire Botanique National de Bailleul  (CBNBl) et l’outil Digitale2 ;

¤ Faune avec deux référents, Picardie Nature et le  Groupe Ornithologique et Naturaliste (GON) du Nord-Pas-de-Calais et deux outils Clicnat et SIRF  ;

¤ Fonge dont la  Société Mycologique du Nord de la France est le référent avec pour outil l’Atlas mycologique des Hauts-de-France.

Un conseil scientifique assuré par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN).

Des contributeurs : associations naturalistes, collectivités, fédérations de chasse ou de pêche, établissements publics, entreprises privées, citoyens, etc ;

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Des documents clés

Le protocole nationale du SINP

La cohérence nationale du SINP est fondée sur des règles et objectifs communs aux différents adhérents. Ils sont édictés dans le protocole SINP datant de 2017, qui fixe le cadre organisationnel et juridique du SINP, notamment entre l’État et les adhérents au SINP. Il fixe également les différentes règles de diffusion et de validation des données. Une adhésion au SINP revient à accepter le protocole SINP. Pour en savoir plus, cliquez ici

NB: L’évolution de la réglementation doit conduire à une mise à jour de ce protocole. Celle-ci est dors et déjà prise en compte dans le Système d’Information sur la Biodiversité (SIB)

Schéma régional des données du SINP

Au niveau régional, la cohérence du dispositif sera assurée par un schéma régional des données. Il décrira l’organisation et les règles de fonctionnement du SINP, ainsi que les formats d’échanges des données et les règles encadrant leur diffusion et communication. Bien que le schéma régional doit rester compatible avec le schéma national, il prend en compte les besoins et spécificités régionales. L’adhésion au SINP régional vaut adhésion au SINP national.

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